Seul habilité à prendre la décision, c’est le Conseil d’État qui a délimité le périmètre de la Zone Franche Urbaine de Toulon en cœur de ville à l’issue d’un long parcours mené tambour battant par la Ville de Toulon.

Le Maire et son équipe se sont en effet battus pour que le Conseil d’État prenne en compte les arguments de la Ville, à savoir la délimitation d’un périmètre le plus large possible allant de la mer à la gare, englobant la ville haute pour créer la 1ère Zone Franche "Coeur de Ville" de France. Ces extensions ont été examinées "à la loupe" et la Délégation ministérielle à la ville (D.I.V) s’est déplacée à Toulon pour mesurer la faisabilité du classement de certaines parties de ce territoire.

Au final, le périmètre initial a été agrandi par le Conseil d’État. En effet, outre le périmètre de la Zone Urbaine Sensible (Z.U.S) existante et sur laquelle elle s’appuie, le périmètre final de la Zone Franche Urbaine s’étend aux rues adjacentes au boulevard de Strasbourg et comprend d’une part une extension Est sur des terrains actuellement en friche ou inégalement utilisés (terrains E.D.F/G.D.F à proximité de la Loubière, gare de Nice, proximité de la faculté de Droit, qui pourront bénéficier à des projets de développement économique et universitaire) et la rue François Fabié jusqu’à la rue Truguet, et d’autre part une extension Ouest sur le terrain dit de la Solde, l’ancienne prison Saint-Roch et les sites à proximité du Palais de Justice, soit un total de 52 hectares.